Ne pas déranger !
Silence des médias sur les violences du 14 juillet
Dans la nuit du 13 au 14 juillet 2015, jour de la fête nationale, la France a connu une EXPLOSION de violence relativement inédite avec de nombreux actes de vandalisme mais aussi, fait nouveau, de guérilla urbaine !
Pourtant, à moins d’habiter directement dans les villes concernées par les incidents, peu de Français en ont entendu en ont entendu parler.
Quelques articles dans la presse locale et régionale, quelques reprises dans les médias nationaux, trois fois rien…
Pourtant, il y avait matière à s’inquiéter.
Affrontements multiples avec les forces de l’ordre, nombreux commissariats assiégés, incendiés ou attaqués au mortier, centre commercial brûlé à Sarcelles, maison du maire attaquée au cocktail Molotov à Villeneuve-Saint-Georges, médiathèque brûlée, pompiers en intervention agressés…
Vous l’aurez compris : la France a connu une nuit bien agitée.
Mais à en croire le peu de traitement qui a été consacré à ces violences, il semblerait que médias et autorités se soient habitués à ce qui est presque devenu un « rituel ».
Malgré tout, les chiffres sont là pour souligner que le phénomène va en s’accroissant :
Cette année, pour cette seule nuit, on déplore plus de 700 voitures brûlées et 603 personnes placées en garde-à-vue.
Même « Claude Askolovitch » l’a remarqué :
« On est dans un été chaud, brûlant et inquiétant mais on n’en parle pas. »
Sur « i>Télé », le journaliste constate que :
« c’est le paysage urbain de notre pays aujourd’hui, un pays qui est en train de valdinguer ».
Pour lui, outre le silence médiatique,
« ce qui est nouveau et inquiétant, c’est le silence absolu du pouvoir ».
Un silence qui, d’après « Askolovitch », profite à la droite et à l’extrême-droite, dont les conclusions sur ces violences relèvent, toujours selon lui, de la « fantasmagorie ».
En attendant, les « incivilités » (comme les bouches à incendie sabotées, pour prendre un exemple d’actualité) et les violences en tout genre n’attendent ni la nuit du 14 juillet, ni une approbation médiatique inespérée pour grimper dangereusement…
De quoi creuser un peu plus le fossé qui existe entre le vécu des Français et le « roman médiatique » quotidien.
http://www.ojim.fr/ du 21/07/2015
Merci à la toile !
Nombreux sont ceux qui nous informent CORRECTEMENT, font de la ré-information quand celle des médias autorisés est tronquée ou faussée ou simplement passée sous silence.