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Du Racisme Anti-Blanc Dans Le Cinéma !

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Charlotte rampling

« Charlotte Rampling »
OSE dire NON !

Le racisme anti-blancs s’invite aux Oscars !

Cette année, les Oscars sont secoués par une polémique :
Pour la deuxième année consécutive, aucun acteur ou actrice noire ne figure dans la sélection.
« Charlotte Rampling », qui est elle-même nommée à la célèbre cérémonie américaine a estimé sur « Europe 1″ qu’il s’agissait d’une fausse polémique.

Mise à jour

Vendredi, « Charlotte Rampling » s’est expliquée après ses déclarations sur « Europe 1″ dans une interview à CBS News.

« Je regrette que mes propos aient pu être mal interprétés.
La diversité est, dans notre industrie, un enjeu important auquel il faut trouver des réponses ».

explique-t-elle.

Du racisme anti-blanc.

« Spike Lee » appelle-t-il au boycott de la cérémonie pour protester ?

« C’est du racisme anti-blanc »,

fustige Charlotte Rampling.

« Peut être que les acteurs noirs ne méritaient pas d’être dans la dernière ligne droite »,

rétorque l’actrice, par ailleurs opposée à l’instauration de quotas pour les minorités.

« Pourquoi classer les gens ? »,

s’est-elle interrogée.

« Eux, ils se sentent comme une minorité, ils pensent ‘nous on est des acteurs noirs et on n’existe pas suffisamment’ ».

« Etre dans le palmarès,
c’est une victoire ».

A l’affiche de « 45 ans » d’ « Andrew Haigh » avec « Tom Courtenay », l’actrice de 69 ans incarne « Kate », qui célèbre ses 45 années de mariage.
Pour elle, cette nomination est avant tout une « reconnaissance », « parce qu’on a œuvré, beaucoup travaillé ».

« Être dans le palmarès, c’est indéniable, c’est déjà une victoire »,

explique « Charlotte Rampling ».

« On rentre dans le cercle privé, très select, le grand club du cinéma qui est l’académie des Oscars ».

Face à elle, « Cate Blanchett » (« Carol« ), « Brie Larson » (« Room« ), « Jennifer Lawrence » (« Joy« ) et « Saoirse Ronan » (« Brooklyn« ) sont également en compétition.

Analyse

« Sidney Poitier » est le premier acteur noir américain à avoir reçu l’Oscar du meilleur acteur en 1964 pour sa superbe performance dans le film Le Lys des champs.
Au cours des années 2000, plusieurs acteurs afro-américains ont été récompensés d’un Oscar.
« Jamie Foxx » (Ray) et « Forest Whitaker » (Le Dernier Roi d’Écosse) pour le premier prix d’interprétation masculine… « Halle Berry » (À l’ombre de la haine) pour le premier prix d’interprétation féminine.
Mentionnons aussi 12 Years a Slave, Oscar du meilleur film en 2014, traitant de la période de l’esclavage en Amérique du Nord.
Un bilan qui n’a rien de déshonorant pour les représentants de la « communauté afro-américaine » et plus généralement le panafricanisme.
J’emploie les deux expressions à dessein car elles correspondent à des réalités sociologiques, politiques et médiatiques en Amérique du Nord.

Ces quelques exemples, et d’autres, démontrent que l’industrie du spectacle américaine n’ostracise pas les individus en raison de leur couleur de peau.
Au contraire, on assiste à une véritable révolution culturelle tout à fait totalitaire.
La plupart des œuvres de fiction contemporaine sont, de nos jours, assujetties au politiquement correct :
Certaines s’attachent à réviser l’Histoire ou les mythes (une série de la chaîne « ABC » a, par exemple, créé un Lancelot afro-américain), les autres s’attachent à anticiper le futur de la société multiculturelle positivement, représentant le monde « tel qu’on voudrait qu’il soit » et non tel qu’il est.
Cela serait tout aussi insupportable dans l’autre sens.
Peut-on imaginer à quel point un film sur « Chaka Zulu » (roi de la tribu zouloue) serait ridicule si « Brad Pitt » en était l’acteur principal ?

L’offensive ne s’arrête pourtant pas là.
Les puissants lobbys communautaires s’affairent désormais contre la cérémonie des Oscars.
Plusieurs acteurs entendent même la boycotter.
L’objet de leur courroux ?
Le faible nombre d’acteurs noirs en lice pour recevoir un Oscar.
Même l’excellent acteur « Idris Elba » (série Luther pour la BBC) s’est laissé emporter par ce torrent de stupidité.
Parmi les activistes les plus en pointe, deux noms peu surprenants :
« George Clooney », jamais en reste, et « Spike Lee », éternel activiste.
Ce dernier a même suggéré de créer des quotas !

Les acteurs les plus talentueux doivent être récompensés.
Les meilleurs films aussi.
Cela s’appelle la méritocratie, une notion très républicaine.
Une notion autrefois chère aux Américains et aux Français.
Une notion malmenée par les intérêts des puissantes micro-tribus contemporaines (basées sur le groupe sexuel, orientations sexuelles, ethno-culture).
Les débats relatifs aux Oscars s’introduisent aussi en France.
Les acteurs « Omar Sy » et « Roschdy Zem » soutiennent d’ailleurs l’initiative.
De la même façon, des organismes tels que le « Parti des indigènes de la République » font pression pour que les œuvres de fiction intègrent des quotas d’acteurs « issus de la diversité ».
Fleur Pellerin n’en a pas moins dit lors de la présentation de son projet de loi, demandant des mesures de discrimination « positive » destinées à promouvoir la « diversité ».

Les associations communautaires, et autres groupes de pression « progressistes », essentialisent tous les débats pour saper un à un tous les fondamentaux de notre civilisation.
Ils défendent des identités multiples pour mieux nier celles qui les dérangent.

Il reste heureusement quelques vestiges de beauté et d’intelligence.
« Charlotte Rampling », nommée dans la catégorie meilleure actrice aux Oscars 2016 pour le film 45 ans, a ainsi déclaré à propos de cette polémique postmoderne :

« Je trouve ça raciste pour les Blancs.
Peut-être que les acteurs noirs ne méritaient pas d’être dans la dernière ligne droite. »

Il était temps qu’une personnalité ait le courage de le dire.

Bravo et merci à elle.

source : Gabriel Robin pour http://www.bvoltaire.fr

http://jforum.fr   du 24/01/2016


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