Les ragots courent !
Nicolas Sarkozy, le président de l’UMP, s’en serait violemment pris à François Fillon et à François Bayrou.
« François Bayrou, c’est comme le sida : quiconque le touche meurt ! »
Cette comparaison d’un goût douteux, on la doit à « Nicolas Sarkozy ».
C’est en tout cas ce qu’affirme « le Parisien », qui rapporte ces propos tenus par le chef de l’UMP lors d’une discussion avec des proches.
Une façon pour l’ex-président de la République d’exprimer tout son mépris pour le patron centriste du MoDem, qu’il n’hésite pas à faire siffler par les militants UMP lors de ses discours.
Via Twitter, la conseillère en communication de Nicolas Sarkozy, « Véronique Waché », dément la tenue de ces propos, « attribuées (sic) de façon inadmissible et mensongère ».
Comme le rappelle le « Lab d’Europe 1″, ce n’est pas la première fois que Nicolas Sarkozy emploie le champ lexical de la maladie pour qualifier « François Bayrou ».
En juillet 2014, il ironisait ainsi au sujet de la sévère pneumonie dont était victime « Jean-Louis Borloo ».
« T’as passé cinq ans avec Chirac, t’as pas eu un rhume.
Cinq ans avec moi, pas une grippe.
Tu passes un an avec Bayrou, on a failli t’arracher un poumon. »,
se gaussait-il.
Visiblement très en forme, « Sarko » aurait aussi allumé, d’après le « Canard enchaîné », un vieil ennemi à droite : »François Fillon ».
« Je le veux à terre et sans oxygène »,
aurait-il déclaré au sujet de son ex-Premier ministre.
Nicolas Sarkozy le tiendrait en fait responsable de sa mise en examen dans le cadre de l’affaire des pénalités de l’UMP.
« L’histoire dans l’histoire, c’est bien Fillon [...].
C’est lui qui a tenté, via son avocat « Sureau » [...] d’accélérer la procédure judiciaire par l’intermédiare du secretétaire général de l’Elysée ["Jean-Pierre Jouyet", ndlr]. »
Connu pour ses crises de nerfs, Nicolas Sarkozy, on s’en souvient, avait promis en 2006 de pendre « Dominique de Villepin » à un « croc de boucher », alors qu’il le soupçonnait d’agir en coulisses pour le faire chuter.
http://www.linternaute.com/ du 08/04/2015